dimanche 23 décembre 2007

Desillusion - partie 3

Tout est parfait ce matin. Il n’a plus ressenti cette émotion qui lui parcoure tout le corps depuis qu’il avait quitté sa précédente compagne aux précédentes fêtes de Noël. Elle était belle aussi. Mais si triste…
Il cherche son regard, son journal définitivement replié sur ses genoux. Elle ne prête pas d’attention particulière à sa présence. Il est un fantôme parmi tous les fantômes qui hantent le wagon.
Son encombrant voisin est plongé dans la lecture d’un article s’attardant sur les démêlés d’un obscur politicien… au mur du wagon sont placardés les gros titres des faits divers. « La visite du président en Ouganda », « La baisse du pouvoir d’achat », « On redoute une nouvelle attaque de l’égorgeur de Noël », « La sortie d’une nouvelle Playstation créé l’événement »… Une voix féminine crépite dans les hauts parleurs du wagon : « Prochain arrêt, La Défense ».
Les fantômes s’animent et se préparent à sortir rapidement pour gagner leurs bureaux respectifs. La jeune femme en face de lui détache son regard de la vitre, lui reste obnubilé par sa présence. Elle se lève doucement et dans son geste lent et appliqué les grands yeux noirs se plongent l’espace d’un battement d’ailes dans les siens. Il en est sur, il a pu lire dans ce temps infiniment court un message de tendresse de la part de cette voisine si envoutante.

Lui aussi doit se lever. Le train s’arrête, les portes s’ouvrent et malgré l’agitation chaotique du quai de la station de métro, son regard ne peut se détacher du grand manteau noir de cette élégante et mystérieuse demoiselle qui, il en est sur, lui a adressé un appel langoureux dans ce futile regard. Et il n’a certainement pas l’intention de laisser passer cette occasion.
D’habitude, le laveur de carreau n’est pas d’un naturel impulsif, mais il se sent cette fois-ci comme envouté par la belle inconnue…

vendredi 21 décembre 2007

Desillusion - partie 2


Tagadak... tagadak....
C'est un matin comme tant d'autres pour lui.. mais pourtant ce matin il est assez joyeux. Il sent encore la montée du guitariste Gary Rossington lorsque le chanteur entame "I'm a Freeeeeeebird !!!" et la pousée du solo mélodique derrière. Toute la virtuosité de ses jeunes années lui donne un sourire nostalgique. Complétement écrasé sur la banquette du métro, il se surprend même à siffler et chantonner l'air du vieux tube.
"Chatelet les Halles". Il reste encore une quinzaine de minutes à tuer avant d'arriver à destination, et c'est généralement le moment propice pour sortir le "20 minutes" auquel les habitués retranchent toujours 5 minutes de blabla politique inintéressant.
La rubrique préférée des parisiens matinaux, ce sont tout d'abord les avis de grêves et seulement ensuite les faits divers. Trop heureux de savoir qu'ils auront un métro pour rentrer chez eux le soir, et bien content de voir que la violence et l'insécurité ne les a pas encore frappé.
Tellement absorbé par la lecture d'un article prévenant les dangers de la surconsommation de surgelés, il ne s'est même pas aperçu que le wagon affichait complet maintenant. C'est le bruit des discussions qui lui fit lever le regard et baisser doucement son journal en papier recylcé. Et doucement, il la vit pour la toute première fois. Ces secondes là, il ne les oublia jamais, jusqu'à son dernier souffle de vie, quarante trois ans plus tard, lorsque son coeur avait décidé qu'il était trop fatigué.
Il baisse doucement son journal et aperçoit quatre mèches brunes en bataille. Sous cette coiffure sans soin tranche un petit visage d'une finesse infinie, et deux grand yeux noirs dans lesquels pour la première fois il eut le vertige, lui qui avait l'habitude de se pendre chaque jour à des nacelles élevées à plusieurs centaines du mètres du sol. Il vacillait bien assit dans son siège...
Elle arbore avec nonchalence un casque de walkman et semble perdue dans la contemplation blème des tunnels noirs du métro. Solidement assoupie dans une grosse écharpe en laine, elle dénote singulièrement des autres passagers de la rame qui s'entassent de plus en plus à chaque arrêts.
Il la trouve parfaite. Innocente, rêveuse, sensible et innofensive. Tout est parfait d'ailleurs, si ce n'est l'étouffante foule qui s'engouffre dans le wagon à la chaleur oppressante qui tranche avec le froid hivernal de Paris. Si ce n'est cette veste rembourrée qu'il porte pour le proteger de ce même froid. Si ce n'est son téléphone portable et cet opinel bon marché qui grossissent outrageusement la poche intérieur de sa doublure. Non, à part ces menus détails, tout est parfait ce matin.

jeudi 20 décembre 2007

Desillusion - partie 1


Tagadak... tagadak.... tagadak... tagadak... Le mouvement perpetuel et régulier de la rame de métro sur les rails. Une berceuse bien connue à ses oreilles.
C'est un matin comme tant d'autres pour lui.
Depuis qu'il a commencé ce nouvel emploi comme laveur de vitres dans le flambant quartier de "La Défense", où les tours modernes sont desespérement hautes et surtout entièrement recouvertes de vitres, chaque jour ressemble un peu plus au suivant. Cette routine va peut-être même un jour l'effacer. Il se sent chaque semaine plus transparent. Bientôt, le journal qu'il tient dans les mains flottera dans les airs, lui, il ne sera plus qu'un fantôme parmi tous les fantômes qui hantent le wagon.
Tagadak... tagadak....
Les quatre tasses de café qu'il avale dès qu'il sort du lit arrive tant bien que mal à lui faire ouvrir les yeux. Même si son estomac vide apprécie moins et lui fait souvent savoir, il sait qu'il n'aura jamais le temps de prendre son temps, comme les publicités qui recouvrent les murs du métro à chaque station, et qui vantent les mérites du beurre à tartiner au chocolat si délicieusement "light", et ces familles toute souriantes qui prennent leurs petits déjeuners pendant des heures sur la terrasse d'un jardin ensolleillé.
Lui, il n'habite pas sur la même planète.
Le matin, il éteint le reveil, hurlant à 05:00, qu'il a disposé stratégiquement à l'autre bout de sa chambre. Puis il se traine aveuglement jusque dans la cuisine en tatonnant à la recherche de l'interrupteur. Le néon grésillant s'allume, la vérité éclate... ça fait maintenant quatre jours que la vaisselle n'est pas faite. Tant pis, ca attendra demain, il allume la cafetière entartrée puis se dirige vers la salle de bain. A la radio, on joue "Freebird" de Lynyrd skynyrd...
En ouvrant la porte d'entrée de son petit appartement, il trouve le "20 minutes" du jour sur le palier, comme chaque matin. Le journal sous le bras, il sait qu'il a exactement 4 minutes pour dévaler l'escalier de l'immeuble et se précipiter vers la bouche de métro "Porte d'Ivry". Puis, il attendra environ 2 minutes l'arrivée de la rame. Ensuite, il pourra s'assoupir exactement 31 minutes jusqu'à "La Défense". Chaque jour se ressemble... et ils ne ressemblent pas à ces publicités qu'on placarde partout sur les murs des métros, où les gens sont beaux, et où la vie semble si simple et colorée.
Tagadak... tagadak....

mardi 18 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007

Quartier de la madeleine - Vincenzo Natali



Courrez vous payer le DVD ! Paris Je t'Aime !

jeudi 13 décembre 2007

In love with Polanski...


En toute subjectivité, je pense honnétement que Polanski trône à la plus haute place du panthéon des réalisateurs de films. Aussi variée que parfaite, sa filmographie garde une seule équivoque droiture dans l'excellence.
Petite revue non exhaustive de ces chefs d'oeuvres intemporels que je continue invariablement de regarder encore et encore, au fil des années, avec toujours le même enthousiasme.

The Fearless Vampire Killers (Le bal des Vampires) - 1967

Synopsis :
Le Pr Ambrosius vient en transylvannie pour terminer son essai sur une race d'être surnaturel se nourissant du sang de leurs victimes. Lui et son jeune assistant vont être amené à rencontrer et combattre le sombre comte Von Krolock...

Nota :
Entre comédie parodique et hommage singulier au genre, Polanski signe l'un des plus representatifs films fantastiques de Vampire des années 60. Avec un classicisme respectueux et une nonchalence comique bienvenue, le cinéaste arrive à donner un rythme détonnant à ce conte diabolique, drôle et esthétique.



Rosemary's baby - 1968

Synopsis :
Rosemary et son mari Guy décide d'acheter un vaste et confortable appartement dans New York. Au fur et à mesure de leur installation, les nouveaux arrivants font connaissances avec leurs singuliers voisins et l'histoire qui les relie avec les précédents occupants tragiquement décédés. Alors que l'improbable réussite de Guy dans le monde du théatre pourrait combler leur bonheur... Rosemary rêve en secret à avoir un enfant.

Nota :
Lancé par le succès de son film comico-fantastique "La bal des Vampires", Polanski décide cette fois de se lancer dans l'adaptation de ce roman à succès et signe par la même occasion l'un des plus terrifiants films fantastiques du septième art. On le considère généralement au même titre que "Nosferatu" de Murnau ou "Shining" de Stanley Kubrick. Sans jamais user d'effets speciaux et ne dévoilant jamais le véritable visage de l'horreur, Polanski distille une ambiance pesante et menacante et livre un véritable travail de maitre sur l'usage de l'atmosphere et la psychologie de ses personnages. L'un de ses meilleurs films... totalement intemporel et culte !



Chinatown - 1974

Synopsis :
Dans le Los Angeles d'avant-guerre, Jake J. Gittes est un détective privé, spécialiste des infidélités, qui se voit embauché par une certaine Evelyn Mulwray. Elle lui demande de filer son mari, Hollis Mulwray, haut fonctionnaire du Service des Eaux.

Nota :
Encore une fois, Polanski s'approprie un genre pour en sortir ce qu'il y a de meilleur. Avec Chinatown, le cinéaste polonais s'attaque au polar noir typique des années 60-70. Transcendant et sublimant les codes visuels du style (le héros solitaire en complet cravatte et chapeau, la femme fatale, les voitures d'époques, le style cigare-cuir-whisky...), Polanski offre une orgie visuelle et musicale autant qu'une histoire au scénario torturé et passionant. La réalisation d'une droiture magistrale assure aussi à ce film un avenir radieux, le métrage n'a pas pris une ride. Qui plus est, l'interpretation renversante de Jack Nicholson et Faye Dunawaye rajoute un côté mystérieux à ses personnages.



The Tenant (Le locataire) - 1976

Synopsis :
Trelkowsky, un fonctionnaire timide d'origine polonaise, visite un appartement dans un vieil immeuble de Paris. La locataire précédente s'est jetée par la fenêtre et est dans un coma profond. En lui rendant visite à l'hôpital, Trelkowski rencontre Stella, une amie de la blessée. Il l'emmène au café, puis au cinéma où ils flirtent. La suicidée décède, Trelkowsky emménage.

Nota :
Considéré par les cinéphiles comme son chef d'oeuvre, Le Locataire est aussi l'oeuvre la plus difficile de Polanski. Auréolé du triomphe de Chinatown, le cinéaste et son compère Gerard Brach décide d'adapter le roman de Roland Topor, entièrement dévoué à la bétise humaine. Résultat de cet étrange adaptation, un film formellement parfait, une interprétation de Polanski (réalisateur et acteur principal) étonnate et un film qui distille doucement l'inquiétude, la solitude, la claustrophobie et la folie de son sujet. Il est absolument impensable de passer à côté de ce monument pour tout bon cinéphile qui se respecte. Peut-être l'ambiance la plus opressante qui existe au septième art, et certainement un film d'une influence majeure sur le cinéma fantastique moderne (Silent Hill etc...).



Pirates - 1986


Synopsis :
Capitaine Red, grand et vieux pirate anglais, et La Grenouille, jeune pirate français, se trouvent sur un radeau. Affamé, le Capitaine veut manger La Grenouille, mais celui-ci lui échappe lorsqu'il grimpe tout en haut du mat. De là, il perçoit un grand et beau navire espagnol navigant vers eux.

Nota :
Décors exotique et magnifique, costumes riches, interprétations justes et charmeuses, rythme et aventures au rendez vous. Encore une fois, Polanski s'approprie les codes classiques du film de Pirates pour en retenir le meilleur et y rajouter sa part de folie et de non-sense. Pirates est un fleuron du film d'aventure, un vrai film de genre respectueux et balancé. Malgré tant de qualité pour un film qui mit plus de 15 ans à être monté, l'échec cuisant au box office a définitivement entérré le genre jusqu'à son grand retour avec les aventures de Jack Sparrow.



Death and the Maiden (La jeune fille et la Mort) - 1993


Synopsis :
En Amérique latine, Paulina Escobar, ex-militante emprisonnée et torturée durant l'ancien régime, vit aux côtés de son époux Gerardo, un brillant avocat, dans une maison isolée sur la côte. Un soir d'orage, Gerardo tombe en panne de voiture, et un homme courtois le raccompagne jusque chez lui, le Dr Miranda. Paulina croit reconnaître en lui son ancien tortionnaire...

Nota :
Moins connu et considéré à tort comme un film mineur de la filmographie du maitre, ce bijour d'angoisse et d'émotions est surtout transporté par une mise en scène magistrale, un scénario terriblement efficace aux dialogues acérés et surtout deux acteurs immenses au sommet de leur art, Sigourney Weaver et Ben Kingsley.



The Ninth Gate (La neuvième Porte) - 1999

Synopsis :
Dean Corso, un Américain spécialiste des livres anciens, est envoyé à Paris et à Tolède par un grand collectionneur de littérature démoniaque afin de retrouver deux précieux volumes datant du XVIIe siècle. Suit une enquête en forme de labyrinthe, qui l'amènera à pénétrer un monde inquiétant, où il fera d'étranges rencontres, notamment celle d'une jeune femme sensuelle et magnétique...

Nota :
Injustement boudé par les critiques et le public lors de sa sortie en salle. La Neuvième Porte réussit pourtant là où de récents succès populaires (Da Vinci Code..) échouent lamentablement. Enquète ésotérique mélant art et mystères, la nouvelle de Perez-Reverte est brillement adaptée dans une ambiance soignée et un héros particulièrement charismatique incarné par Johnny Depp. Un bon film, pas majeur certes, mais vivement conseillé :)



Bien sur, il y en a d'autres tout aussi immanquables (Le Pianiste, Oliver Twist, Tess, Frantic ...). Mais je voulais présenter ici ceux que votre serviteur défend corps et âme pour l'amour du vrai Cinéma!

Un site très conseillé dont les synopsis que je vous propose sont partiellement tirés :
http://romanpolanski.online.fr

Et la fiche Wikipedia du maitre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski


Musique maestro !


Le Bolero - Maurice Ravel
Agnus Dei (Adaggio)- Samuel Barber
Sheherazade - Nikolaï Rimski-Korsakov
"Oh Fortuna" Carmina Burana - Carl Orff
"Dies Irae" Requiem - Wolfgang Amadeus Mozart
Sonate au clair de lune (1er mouvement) - Beethoven

mercredi 12 décembre 2007

Brume, forêt, retard et photos...

La journée commençait mal. Je me lève en retard à cause d'un reveil qui n'a pas sonné... je me lave et m'habille en vitesse, et m'aperçoit avec désaroi que je ne pourrais dévorer de petit déjeuner dans ma voiture... plus rien à manger.
Je sors sur le parterre glissant de mon seuil plein de givre, et tente d'ouvrir tant bien que mal ma portière de voiture qui résiste à mes assauts répétés.. La portière est collée par le givre matinal.
Après une bataille acharnée avec la portière qui dut bien durer 10 minutes.. victoire je peux enfin prendre la route avant de croiser un accident à Pont Sainte Maxence, la ville qui me sépare de mon travail. Calme, zen... plénitude...
En retard pour être en retard, je traverse la forêt d'Hallatte et devant le miracle de la nature qui s'offre à mes yeux, décide de m'arreter quelques minutes pour respirer l'air frais et profiter de cette brume dans la forêt qui donne à notre région cette atmosphère si particulière que ne renierait pas Edgar Alan Poe.

mardi 11 décembre 2007

Scariest movie scene


Shining - Stanley Kubrick
Scary...

lundi 10 décembre 2007

Barcelona... t'enyoro...


Hier, dimanche 9 décembre... à midi, il faisait 24°c pour le marché de Noël. J'aime cette ville.

(Première photo sur mon blog prise avec mon téléphone portable, le résultat est dégueu mais au dessus de mes esperances quand même...)

jeudi 6 décembre 2007

MON TOP CINEMA 2007

Comme pas mal de site se prête à l'exercice cette semaine, voici une séléction des 10 films que toute personne censée n'a pas pu rater cette année:


1- Ratatouille
Incontestablement beau, aussi bien formellement que dans la profondeur de ses personnages, Pixar appuie son statut de star incontestable, Brad Bird est en passe de devenir mon réalisateur préféré juste derrière Polanski et jamais un Rat ne m'avait procuré autant de plaisir. Ca faisait très longtemps qu'un film d'animation ne m'avait pas autant amusé... peut être depuis Les Indestructibles en fait...


2- 28 Semaines plus tard
J'ai déjà largement évoqué ce film en dythirambes qui se passent de commentaires. :)


3- Le dernier roi d'Ecosse
J'en avais aussi brièvement parlé dans l'année, ce petit chef d'oeuvre de politique fiction révèle l'incroyable puissance d'un acteur, et la fragilité d'un continent... rien que ça.


4- Hot Fuzz
Toujours dans le même billet, Hot Fuzz a fait partie des souvenirs qu'on aime se rappeler, au même titre que le Shaun of The Dead des joyeux drilles britanniques.


5- 99 francs
Imbuvable pour certain, arty pour d'autres... Beigbeder agaçe tout le monde, et moi, ça m'éclate. La tête de turc préférée des prolos est toutefois un fervent défenseur du 7ème art (en témoigne son émission sur Canal ciné) et le choix de Jan Kounen comme réalisateur de son brulôt et de Jean Dujardin comme avatar sur la grande toile blanche tient du casting parfait. Indispensable et surtout pas sobre !


6- The Simpsons : the movie
Ok... c'était courru d'avance.. Les Simpsons en long métrage tiennent t'ils la longueur? Oui.


7- La légende de Beowulf
Un vrai film de Heroic Fantasy burné et complétement idiot mais qui s'assume comme n'importe quel film d'action des années 80. J'adore. C'est pas forcément convaincant esthétiquement, mais c'est suffisement beauf et bourrin pour ne pas tromper le client! Finalement, Beowulf est ce que j'attendais de 300: Epique, poseur et bourrin.


8- Zodiac
Bon suspens + Bons acteurs + Bon réalisateur + Bonne histoire = définitivement bon film !

Les deceptions:

1- Pirate des Caraibes 3
Un final que j'ai trouvé ennuyeux au possible... Une déception qui baigne dans les pixels sans ames de son flot numérique... quelle deception !!!

2- Transformers

Malgré les plus belles scènes d'action de destruction massive... Les acteurs les plus minables de leurs générations réunis dans un seul film aux dialogues les plus honteux ont eu raison de ma patience... snif.

3- 300
Pétard mouillé. J'y ai cru dur comme fer. 300 n'est pas une purge, loin de là. C'est juste un honnète blockbuster sans aucune surprise et sans âme. Sans l'âme du guerrier... parce que pas épique, et surtout pas aussi flamboyant que ce que promettait les previews... reste une esthétique qui à défaut d'etre jolie reste originale.

mercredi 5 décembre 2007

Memories...

Tout d'abord, un peu de musique (et quelle musique... :)):

Quelques souvenirs de voyages en vrac.. :)
De bien belles images, si loin et si finalement prêt de nous.



Abu Simbel en Egypte... en 2003



Venise... en 2004



Le Fuji-San au Japon... en 2006



Le cimetierre de bateaux de Nouadhibou en Mauritanie... en 2007



Et Barcelone... :)

mardi 4 décembre 2007

ASSASSIN'S CREED : Classe, charisme et immersion


Concentré simple de classe ultime... l'assassin Altair est envoyé par sa guilde pour remettre dans l'ordre dans le chaos politique de la troisième croisade. Aussi bien envers les hordes de Saladin que vers les chevaliers de Richard, l'agile avatar numérique va se fondre dans la foule pour abbatre ses ennemis comme un chat joue avec une souris.
Partagé entre trois villes (Jerusalem, Saint Jean d'Acre et Damas) et un vaste territoire à visiter, Altair affiche une démarche nonchalante mais sur de lui il avance comme le bras singulier de la justice qui va frapper l'impur. Doué de talents acrobatiques sans pareil, il lui sera aisé de confondre les nombreux gardes suite à l'un de ses délits.
Avec une histoire plus complexe et plus travaillée en profondeur qu'il n'y parait, une réalisation technique hors norme (le plus beau jeu du monde... où tout au moins le plus cohérent et le plus immersif), et un level design à en faire pleurer une génération de level designers... le nouveau blockbuster d'Ubi Soft s'avère être le plus grand jeu d'auteur à gros budget.
Plus qu'un jeu, un voyage dans une autre époque et une classe à en donner des lessons à Georges Clooney.

lundi 3 décembre 2007

Fucking Monday


Un clip parmi les meilleurs que j'ai pu visionner. En plus de l'excellence de cette track made in Radiohead, l'intelligence de ce clip qui propose une intrigue parfaitement formatée au format réduit et imposé par les clips le rend unique et indispensable. Du grand art !