mardi 24 juillet 2007

28 Weeks Later - Pourquoi faut-il tendre l'autre joue ??

Mon départ pour l'Afrique est imminent. Du coup, je me gave, tant que faire se peut, des films que je n'aurais pas l'occasion de voir pendant mon absence (on ne se refait pas).


Après un Transformers gentillement généreux, je viens donc de me dégoter un DVD de 28 Weeks Later, la suite du survival de Danny Boyle (28 Days Later) qui avait remis au goût du jour le genre cinématographique du film de Zombie (et qui a certainement permi à Dawn of the Dead, Land of the Dead et autres Shaun of the Dead de sortir ces dernières années).
Et bien, malgré le fait de devoir faire au moins aussi bien que le déjà excellent film de Boyle, j'irais presque jusqu'à dire que 28 Weeks Later est un aboutissement. L'aboutissement d'un concept extrème et d'une réalisation moderne et inventive. 28 Weeks Later est un bijou, un joyau du cinéma gore moderne !!


Quelques semaines après l'infection généralisée de l'Angleterre par une variation du virus de la rage, la population a été complètement décimée. Mais heureusement, le cataclysme s'est limité à l'île, le reste du monde en étant complétement isolé. L'armée américaine, 28 semaines plus tard, organise progressivement le repeuplement de Londres. C'est l'occasion pour deux jeunes enfants de retrouver leur père, un des rares survivants de l'holocauste.

La lourde tâche qui était entre les mains de Juan Carlos Fresnadillo (Intacto) était de respecter le cahier des charges initiés par Boyle dans le premier opus. Utilisation intelligente d'une caméra classique et d'une caméra DV dans les scènes d'action; réalisation épileptique mais mettant en valeur les crises d'hystéries et les aggressions de infectés; et enfin scénario simplissime pour une narration "droit au but" hyper efficace. Bien entouré par le script d'Alex Garland et la musique de John Murphy, Fresnadillo a juste cartonné. Du début à la fin le rythme est insoutenable, l'action et l'intérêt soutenu, il est totalement impossible de décrocher.

Le film est par contre victime d'un méchant penchant pour le gore outrancier. Justifié ou pas, on assiste à des scènes à la limite du soutenable autant visuellement (mention à la sauvagerie de certains zombies, et à une scène d'anthologie de massacre à l'hélicoptère) que psychologiquement (Garland prend decidemment un malin plaisir à massacrer ses protagonistes principaux...). Le final bestial et apocalyptique offre une magnifique ouverture vers un troisième épisode qu'on éspère forcément voir rapidement dans les salles.

My departure for Africa approach greatly. That's why I watch a lot of movie that I will miss during this traval.

After Transformers (quite ok...), I just watched the DVD of 28 Weeks Later, next opus from the survival by Danny Boyle (28 Days Later) that allows the come-back of a movie genre: the Zombie movie (and certainly allows Dawn of the Dead, Land of the Dead and Shaun of the Dead for example to come to our theater).
Then, depsite the fact that it is certainly very hard to do a much better film than Boyle's, I think that 28 Weeks Later is quite better. Better in the original concept. 28 Weeks Later is a jewel of modern gore cinema !!

Many weeks after the global infection of England by a mysterious Rage virus, the whole population have been killed. But happily, the cataclysm has been limited by the island, other countries have been isolated from the lethal virus. American army, 28 weeks later, have started to get in place in London and bring back the survivors. Two kids (they were in holidays during the infection) will meet again their father (Robert Carlyle) - survivor of the virus.

The heavy task for Juan Carlos Fresnadillo (Intacto) was to keep the same aesthetic choices than Boyle in the first opus. To use a DV camera during the action; clipping direction that give an original view on the hysterical scenes; and a strict scenario gibving us what we need to go straight forward. Helped by script by Alex Garland and the music by John Murphy, Fresnadillo has win this challenge. From the beggining to the end rythm is fast, it's impossible to lose attention.

However, the movie is a bloody feast. Justified or not, some scenes are very strong and I recommend to be a little bit careful regarding the children. Final scene is great and offers us a magnificient overture for a third installment in this sage. Enjoy !

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