mercredi 9 mai 2007

Kaiju Eiga : GODZILLA (partie 4 - Nouvelle génèse)

Neuf ans ont passé depuis la sortie de Meka-Gojira no Gyakushu. La Toho décide de faire table rase des quatorze Godzilla qui ont vu le jour depuis le film de 54, et d’entamer un nouveau cycle ayant pour seul point de référence la première aventure historique, Gojira (1984) de Koji Hashimoto ouvre la voie à une nouvelle série d’événements. Le monstre radioactif entièrement relooké atteint physiquement parlant le comble de la férocité. En outre, on réalise pour la première fois un modèle mécanique de la créature d’une taille avoisinant les quatre mètres. Les effets spéciaux deviennent extrêmement sophistiqués, en particulier au niveau des trucages optiques et du détail des maquettes. Sujet du film : ayant passé trente ans au fond de la mer, Godzilla s’est auto-régénéré et le voilà prêt à s’ébattre parmi les bonnes cités nipponnes. Il existe une adaptation américaine de cette production dans laquelle ont été des séquences originales interprétées par Raymond Burr, qui reprend par conséquent son ancien rôle.


Cinq ans s’écouleront avant que notre ami dinosaure refasse des siennes. Dans le Gojira vs Biorante (Godzilla vs Biollante) de 1989, mis en scène par Kazuki Omori, le reptile géant plus allumé que jamais rencontre Biollante, un ennemi du genre bizarroïde, né par hybridation entre les cellules de Godzilla et celles d’un végétal à l’intérieur duquel l’esprit d’une jeune femme est retenu prisonnier.

En 1991, Gojira vs King Ghidora (Godzilla vs King Ghidora) voit le jour. Omori est de retour derrière la caméra. Cette aventure, à classer parmi les plus fantastiques de la série, réintroduit le personnage du colosse à trois têtes. Dans cette nouvelle incarnation, il est l’aboutissement conjugué d’experiences menées par une civilisation du futur et d’une explosion atomique !

L’année suivante voit remonter au créneau la mite géante Mothra, accompagnée d’un alter ego débutant, et criminel, Battra, prête à défier le Roi des Monstres dans le très agréable Gojira vs Mosura (Godilla vs Mothra) de Takao Okawara.

L’opus de 1993, Gojira vs Meka-Gojira (Godzilla vs Mechagodzilla), mis en scène par Okawara, est probablement l’un des plus beau film de la série, si l’on excepte le chef d’œuvre de 1954 et le Godzilla : GMK que Shusuke Kaneko réalisera en 2001. Le long métrage est marqué par l’entrée en scène de la G-Force, l’escadre anti-godzilla qui vit le jour dans les pages de Godzilla Color Special. Dans le film apparaissent aussi un Mechagodzilla entièrement revu et corrigé, désormais au service de l’humanité, plus Rodan et Baby Godzilla, fils de notre saurien préféré. Les effets spéciaux font pâlir tout ce qui a été mis œuvre jusqu’alors. Pour un vrai fan, il s’agit d’une œuvre incontournable.


En 1994, Gojira vs Spacegojira (Godzilla vs Spacegodzilla) de Kensho Yamashita, nous invite à un retour en arrière. Le film est un divertissement qui ne va pas jusqu’à susciter l’enthousiasme. Nous y assistons à la rencontre entre Godzilla, le robot géant Mogura, Baby Godzilla et un terrible ennemi : SpaceGodzilla, à la structure cristalline et venu du lointain cosmos.

1995 est une triste année pour les admirateurs de Godzilla : Gojira vs Destroyer (Godzilla vs Destroyer), élégiaque et ténébreux, est pour Big G le chant du cygne. Après quarante années de vie, Godzilla meurt à l’issue d’un duel contre un adversaire implacable : des crustacés marins mutés par l’oxygen destroyer qui en 54 avait déjà réglé son compte à notre héros. Godzilla fils survit, ce qui en fait vraisemblablement le successeur de son père dans la suite éventuelle de la série, annoncée pour le nouveau millénaire.

Et comme d'habitude, le bonus vidéo. Cette fois, je vous propose une bande annonce musicale de Godzilla vs Mechagodzilla !

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