
Jun Fukuda revient derrière la caméra pour diriger les trois tranches de vie suivante de Godzilla. Le résultat, avouons le, n’est pas fameux. Chikyu no Kogeki Meirei : Gojira tai Gaigan (Offensive contre la terre : Godzilla contre Gigan), sorti en 1972, est une production puérile jusqu’au ridicule où l’on trouve le dinosaure géant affligé du don de parole en conversation animée avec Angurus, son ennemi de naguère. Adversaires à abbatre : Ghidora et Gigan, le cyborg géant.
En 1973, avec Gojira tai Megaro (Godzilla contre Megalon), nous atteignons la médiocrité absolue. Secondé par le robot Jet Jaguar, qui grandit à volonté, Godzilla s’attaque à son vieil ennemi Gigan et à un nouveau monstre plus méchant que nature, l’insectoïde Megalon, dans le pire épisode de la saga…

Quatrième et dernier Godzilla dirigé par Fukuda, Gojira tai Meka-Gojira (Godzilla contre Mechagodzilla), daté de 1974, relève un peu le niveau. Il introduit l’un des protagonistes préférés des fans : Mechagodzilla, sosie mécanique du dinosaure radioactif ; automate colossal créé par une civilisation d’outre espace. King Caesar, divinité léonine protectrice d’Okinawa, vient prêter main forte à notre saurien.
Heureusement, pour conclure cet interminable cycle ne comportant pas moins de quinze titres, l’inoubliable Ishiro Honda revient apporter sa contribution à la gloire des géants… Sans réaliser là une œuvre grandiose, il rehausse la série à un niveau honorable. Le dernier volet du Godzilla première manière s’intitule Meka-Gojira no Gyakushu (La riposte de Mechagodzilla) : Godzilla revient combattre son alter ego robotique, allié contre son gré au formidable Titanosaure. Notre monstre à nous aura le dessus, on s’en doute !

En bonus la bande annonce originale US du film de Yoshimitsu Banno, Godzilla vs Hedorah :
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