
Il aurait été inconcevable que je laisse choire le lecteur devant mon introduction, sans même lui donner matière à discuter... puisque c'est là, le principal avantage d'un blog, celui d'échanger sur une passion commune.
J'ai donc décidé de commencer avec un tout premier billet relatant mes aventures dans le ballet aérien composé par le duo versaillais bien nommé : AIR.
A lire les critiques sur les précédents opus du groupe éléctro-planant (Moon Safari, 10.000 Hz, Virgin Suicides...), on qualifie à loisir AIR de fumistes, opportunistes, génies incompris, transcendants, malmenés et j'en passe... Mais comme dit un adage dont je ne me souviens plus la formule exacte, ce qui génère un tel déluge de passion, qu'elle soit positive ou inversement chaotique, est forcément intéréssant.
Sans un être un extrémiste de la musique éléctro, dont les sonorités m'apparaissent souvent bien trop synthétiques, j'avoue avoir déjà tenté quelques incursions réussies dans ce monde (Chemical Brothers, High Tone, Bumcello, Ez3kiel...), les possibilités musicales me semblent en effet sans limites.
Ce que je recherche avant tout dans un album de musique, c'est l'experience qu'elle procure. Qu'elle arrache le sourire comme la plus enjouée des musiques Pop, qu'elle procure un soudain sentiment solennel comme un morceau de classique ou qu'elle me donne une envie de tout casser, je n'apprécie un album que s'il arrive à créer un univers cohérent. Avec Pocket Symphony, et AIR en général, c'est chose faite.
Ecouter un album de AIR, c'est comme monter dans un train, et se prendre à rêver en regardant à travers la vitre. On traverse une multitude de paysages variés, de la plaine lunaire, à l'océan tumultueux un jour de tempête, en passant par une Mer du Japon calme et brumeuse. C'est bien de réverie dont je parle. Ceci tient à plusieurs critères qui sont la signature directe des versaillais:
- une qualité de son irréprochable où chaque instrument est sciemment utilisé pour apporter une note et une onctuosité à la mélodie
- une audace, une originalité qui parfois laissera l'auditeur sur le carreau
- un sens certain de la mélodie qui intime le respect. Quand on mélange instuments classiques japonais, synthé, guitare et bonjo, forcément, on prend des risques.
Je pourrais continuer à donner beaucoup d'adjectifs pour définir les moments glorieux de cet album, mais je vous laisserais plutôt écouter les extraits disponibles ci-dessous qui parlent d'eux mêmes.
Pocket Symphony est un parfait compagnon de route pour l'automobiliste, le voyageur ou un long trajet en avion. C'est un univers à découvrir à travers une série de titres tout aussi différents qu'ils ont pour but commun de vous faire rêver. C'est déjà pas mal.
Premier extrait de Once Upon a Time (AIR - Pocket Symphony)
AIR sur myspace : http://www.myspace.com/intairnet
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