Ce n'est pas non plus une surprise, mais ça fait toujours plaisir, 11%, le score médiocre (qui doit beaucoup à Sarko, quand même) de J.M. Le Pen, même si ça fait quand même 3.800.000 français à croire encore qu'un guignol décérébré ne va pas les faire revenir au moyen age...
Ensuite, les deux finalistes qui représentent les deux "grands partis" populaires et qui font donc partis des "grands" présidentiables témoignant d'un prévisible "vote utile" en masse.
On en est donc arrivé aux limites de la démocratie... et à ses effets pervers sur cette fausse liberté qui nous oblige,... qui nous force à voter pour le moins pire. Et non pour des idées qu'on souhaite défendre mais dont on sait pertinnement qu'elles ne sont pas assez populaires pour voire un jour leurs présences dans le cercle électoral.
C'est le fameux paradoxe de l'illusion de la liberté dont ont parlé tant de despotes depuis des centaines d'années... depuis l'avénement de la démocratie enfin. Mince, ils doivent bien se marrer dans leurs tombes les Stalline, les Napoléon et autres Pol Pot.
En attendant, il reste, pour notre pays, un deuxième rendez vous à ne pas manquer dans 14 jours. Un match sérré, médiatique, mais dont on a peur de connaitre l'issue.
Rendez vous aussi mercredi 2 mai pour le face à face télévisuel Sarko/Ségo. On verra qui se fera bouffer. Mais bon, n'oublions que plus que pour un individus, on vote aussi pour un gouvernement. Alors votez bien...

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